Invitée sur LCI ce dimanche 13 février, Marlène Schiappa a évoqué la manifestation anti-pass vaccinal dans la capitale durant le week-end. L’occasion pour la ministre de glisser un tacle à Anne Hidalgo, maire de Paris et candidate à la présidentielle.
Plusieurs milliers d’opposants au pass vaccinal, rassemblés sous la bannière « Convois de la liberté », ont défilé à Paris ce week-end. Des heurts ont éclaté avec les forces de l’ordre, notamment sur l’avenue des Champs-Élysées, et plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées. Invitée sur LCI ce dimanche 13 février, Marlène Schiappa est revenue sur cette manifestation pourtant interdite par la préfecture. Dans Le Grand Jury, la ministre déléguée à la Citoyenneté en a profité pour glisser un tacle à la maire de Paris, Anne Hidalgo, candidate à la présidentielle. « En tant qu’élue parisienne et du conseil général d’Île-de-France, se dire qu’on va venir à Paris pour bloquer la circulation, la mairie de Paris fait ça très bien toute seule », a lancé l’ex-secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes, suscitant les rires de Jordan Bardella, président par intérim du Rassemblement national (RN).
Alors en déplacement à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), Anne Hidalgo a appelé à la « fermeté » pour que « l’ordre règne à Paris ». La maire de la capitale, dont la campagne présidentielle patine, a invité les protestataires anti-pass vaccinal à se faire entendre « en votant« . D’après la candidate du Parti socialiste, s’exprimer par les urnes permettrait de « résoudre les tensions dans la société » et ainsi, de ne pas relancer le climat tendu du mouvement des Gilets jaunes de 2018. Au plus bas dans les sondages, Anne Hidalgo a bien du mal à imprimer sa marque à deux mois du premier tour, face à de multiples concurrents à gauche.
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"L'insulte et le blocage ne peuvent pas être des arguments politiques, les manifestations oui."
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Anne Hidalgo remporte ses 500 signatures d’élus
Créditée de moins de 3 % des intentions de vote, Anne Hidalgo poursuit tout de même sa campagne malgré un très faible élan populaire envers sa candidature. Tout comme Emmanuel Macron, la maire de Paris est parvenue à réunir plus de 500 parrainages, une étape nécessaire pour officialiser son entrée dans la course à l’Élysée. Si la porte-drapeau socialiste ne parvient pas à rassembler 5 % des électeurs au scrutin, le PS pourrait subir une débâcle non seulement électorale mais aussi financière. En effet, en-dessous de ce seuil, les dépenses de campagne ne sont pas remboursées par l’État.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Jacques Witt/Pool/Bestimage
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